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 LE SPHINX, PORTE OUVERTE SUR L’INITIATION EGYPTIENNE                             25 EUROS

 

L’auteur, passionné d’égyptologie, s’est toujours senti attiré par cette région du Monde où se développa il y a plus de 5000 ans une énigmatique architecture sacrée. Ses recherches le conduisirent au pied du Sphinx, monument d’essence antédiluvienne, où il s’arrêta un instant pour contempler sa

Beauté, abîmée par les siècles et la folie des hommes.

 Symbole funéraire de l’Egypte pharaonique, le Sphinx n’est pas né de la fantaisie d’un roi, fut-il le plus illustre d’entre tous. Placé à l’entrée de la nécropole de Giseh, il ouvre la voie aux Mystères Antiques de l’Initiation égyptienne où il convient de « Mourir pour renaître ». Le Sphinx est un Temple, son culte est solaire et son but est l’Initiation aux mystères de l’éternité.

 A l’heure où tant de chercheurs se tournent vers les mystères de l’Orient, il est intéressant d’éclairer le visiteur d’un soir sur cette spiritualité véhiculée dans la pierre, qui se souche sur la tradition primordiale, celle sur laquelle toutes les religions s’accordent et se reconnaissent.

  KHEOPS, SECRETS ET MYSTERES DE LA GRANDE PYRAMIDE                              30 EUROS

Il y a plus de 4500 ans, sur la rive Ouest du Nil, entre Abou Roach et Meïdoum, les égyptiens ont édifiés de monumentales pyramides de pierres, dont la plus imposante et la plus mystérieuse fut construite sous le règne de Khéops, pharaon de la quatrième dynastie (2650 avant notre ère).

 Son œuvre, considérée par Philon de Byzance comme l’une des sept Merveilles du MondeAntique, continue de défier l’imagination des archéologues et des spécialistes de la pensée égyptienne.

 Cet ouvrage faisant suite à celui du « Sphinx, Porte ouverte sur l’Initiation égyptienne », suggère etargumente les finalités initiatiques de ces deuxmonuments. Il ouvre la voie à la compréhension del’esprit théocratique qui, durant plus de trentesiècles a régné sur l’Egypte. 

 DEIR EL MEDINEH,  le village des Artisans de la XVIIIe dynastie                          25 EUROS

Lorsque le village de Deir el-Médineh est fondé, la civilisation pharaonique est déjà ancienne. Depuis plus de 1500 ans, les habitants de la vallée du Nil forment une population aux caractéristiques culturelles bien établies: à la tête du pays trône le pharaon, héritier des dieux dont il est l’incarnation vivante, placé là pour faire régner l’harmonie sociale et l’équilibre politique.

 Après avoir fait construire jusqu'à la fin du Moyen Empire (2040-1640 avant JC) des pyramides, dont l'architecture complexe et imposante se découpait dans le paysage, les rois de Thèbes optent pour des hypogées, de vastes tombeaux creusés et décorés dans les plis des vallées alentours que l'on ne peut voir de l'extérieur.

 Le village de Deir el-Médineh fut alors créé ex nihilo pour héberger, avec leurs familles, la communauté d’artisans destinés par les pharaons du Nouvel Empire à réaliser, à Thèbes, les tombes des rois, celles de leurs reines, de leurs enfants et de quelques notables favoris.

  HATSHEPSOUT, le temple de DEIR el BAHARI                                            25 EUROS

Lorsque l’on parle du temple de deir el Bahari, on ne peut s’empêcher de penser à cet attentat tristement célèbre perpétré par l’un des plus radicaux mouvements islamistes opposants au régime politique du président Moubarak.

Cependant, ce temple qui n’a rien perdu de son attrait, reste l’un des sites touristiques les plus visités de la région de Louxor.

Outre le fait qu’il ait été édifié à la gloire d’Amon pour la reine la plus illustre de l’histoire égyptienne, et qu’un singulier mystère plane sur la personnalité de son principal architecte, cet incomparable édifice est un livre ouvert sur une époque où l’Egypte renaissant de ses cendres atteignit son plus haut degré de spiritualité.

  SAQQARAH, la nécropole du pharaon DJOSER, de la IIIe dynastie               25 EUROS

 

Premier roi de la IIIe dynastie pharaonique, Djoser est considéré comme le « bâtisseur » de l'Ancien Empire, non par la grandeur de ses œuvres mais par les innovations qu'il a introduites avec l'aide de son architecte Imhotep. Sous son règne, l’Egypte connut une réelle prospérité économique et culturelle avec des ouvertures sur l'Orient.

 La mise en place d’une langue et d’une écriture unique, ainsi que l’apparition de signes hiéroglyphiques continus à la fin de la IIIe dynastie marque une nouvelle étape, liée sans doute au développement d’un milieu de l’écrit (scribes) où s’élabore une notion nouvelle d’individualité (les « autobiographies » funéraires).

Rompant avec les traditions de ses prédécesseurs il abandonne son mastaba funéraire en construction près d'Abydos et fait construire la première pyramide, véritable complexe architectural entouré de murailles dont l'escalier doit permettre de conduire l'âme du roi au ciel pour se transformer en lumière.

 Représentant de dieu sur terre, Djoser indiquera aux hommes chemin qui conduit à la vie éternelle par une renaissance après la mort.

  SAQQARAH, la necropole du pharaon TETI VIe dyn .                                  25 EUROS

 

Premier roi de la VIe dynastie pharaonique, Téti a construit sa pyramide au nord du plateau de Saqqarah. Les carriers au Moyen âge, arrachèrent une grande partie du revêtement ainsi que des blocs de granit de son temple funéraire. Ils firent de même avec les parois des appartements funéraires. Ces parois qui n’existent plus aujourd’hui que par fragments étaient couvertes d’inscriptions hiéroglyphiques qui firent l’objet d’études et de classements à partir de 1951 par une mission archéologique française dirigée par le professeur J.LECLANT.

 La nécropole du pharaon Téti se compose également de quatre autres pyramides, dont une réputée satellite ; la seconde étant celle de la reine Khouit, la troisième celle de la reine Ipout et la quatrième les vestiges de la pyramide de Mérikarê. Trois mastaba de très belle facture complètent cette nécropole, celui de Mérérouka, celui de Kagemni et celui d’Ankhmahor.

 SAQQARAH, le mastaba de TY                                                                  30 EUROS

La tombe de TY, ministre des rois de la Ve dynastie pharaonique, Sahourê, Neferirkarê et Niouserre, est l’une des plus belles et des moins visitées de la nécropole de Saqqarah.

 Ce mastaba, qui fut découvert en 1860 par Auguste Mariette, montre l’importance de ce personnage, de ses fonctions multiples, et de ses moyens matériels.

Sa position sociale d’« ami unique » de pharaon lui conférait le droit d’approcher et de toucher le souverain. Homme riche et puissant, il avait entre autres, la charge des domaines agricoles et surtout de quelques unes des plus importantes institutions rattachées à leur culte posthume.

On ignore pourquoi Ty est enterré à Saqqarah, alors que les maîtres qu’il servait avaient tous leurs monuments funéraires à Abousir, situé à quelques kilomètres au Nord.

DENDERAH, temple ptolemaique de la deesse Hathor                                  30 EUROS

 

Quand on cherche à percer les secrets et les mystères de l’initiation égyptienne ; lorsqu’on entre dans le sanctuaire des temples et des tombeaux en s’identifiant aux prêtres qui y servirent aveuglément la cause de leurs dieu ; lorsque profanes et incultes de cette civilisation nous nous imprégnons de ces scènes étranges gravées et peintes empreintes de haute spiritualité, racontant le dialogue d’un roi avec les principes vivants symbolisés par des caricatures que nous nommons des dieux, nous ne pouvons qu’en analyser l’aspect visible et architectural. Pourtant, derrière cette apparente naïveté se cache des rites qui ont traversé plus de trois millénaires et que l’on retrouve chez les bâtisseurs d’aujourd’hui.

 Les racines de nos religions monothéistes dites « du livre » découlent de la leur et de leur histoire.

 Le temple actuel de Denderah en est au moins à sa septième reconstruction. Dans ses fondations, au niveau de ses cryptes, se découvrent des scènes incroyables et encore inexpliquées.

CONDITION DE VIE DES FEMMES EN EGYPTE                                                     30 EUROS

 

En ce début de 21e siècle, le statut des femmes dans la société moderne s’est nettement amélioré malgré quelques inégalités qui subsistent encore.

Dans certains pays, et notamment en Egypte, pays phare du Moyen Orient, la radicalisation religieuse entraine la population à des excès dont les femmes sont les premières à souffrir.

Les pratiques discriminatoires telles que le port du voile, l’excision, voire l’infibulation, qui tendaient peu à peu à régresser au siècle dernier reprennent force et vigueur sous l’influence intégriste des Iman Wahabites.

Cet ouvrage témoigne des souffrances infligées à ces femmes, élevées pour servir dans un monde où règnent des hommes aveuglés par la foi, qui sous prétexte du respect des traditions musulmanes subissent eux-mêmes les pressions d’une portée politiques qui leur échappe.

PHILAË, le temple nubien sauvé des eaux du Nil                                         25 EUROS

 

Depuis plus de 20 000 ans que la vallée du Nil est habitée, elle subit périodiquement –environ tous les 10 ans- des crues gigantesques. Jusqu’au siècle dernier, l’Egypte était tributaire de ces crues qui venaient déposer sur les berges du fleuve les sédiments nutritifs nécessaire à l’agriculture. Il arrivait que le pays doive faire face à de très fortes inondations ou, à l’inverse, de trop faibles crues faisant planer sur les habitants des risques de famine.

Ce phénomène naturel persista jusqu’en 1902, date à laquelle le premier barrage financé par les Anglais fut construit. Celui-ci ne répondant pas aux attentes des autorités égyptiennes, un second barrage en amont du premier fut inauguré en 1975.

Le temple de Philaë, situé entre les deux barrages fit alors l’objet d’une attention toute particulière de la part de l’UNESCO, qui le démonta pièce par pièce pour le remonter sur une ile voisine, reconstituée à l’identique.

Cet ouvrage développe l’histoire de ce temple, depuis son édification par les rois de différentes époques, jusqu’à ce qu’il soit finalement sauvé des eaux du fleuve.

 AMENOPHIS III et RAMSES II, le temple de LOUXOR                                    30 EUROS

Durant plus de 500 ans, de la XVIIe à la XXe dynastie, à l’exception d’une courte interruption sous le règne du roi réputé hérétique Akhenaton, le temple de Louxor correspond à la période la plus glorieuse de l’histoire égyptienne.

 

Commencé sous Aménophis III, le temple fut complété par Ramsès II, réhabilité sous Alexandre le Grand, transformé en camp militaire sous la domination romaine, en monastère Copte et fut même partiellement enterré puis couvert d’une Mosquée et d’un village arabe.

Le temple de Louxor baptisé Ipet Resyt (harem du sud) raconte en image la belle fête de l’Opet, où le dieu Amon venait une fois par an, le 19e jour du 2e mois de la saison de l’inondation (dans la première quinzaine d’octobre), rejoindre son épouse, la déesse Mout (ou Amonette) pour une union sacrée garantissant la stabilité du monde et la gloire des pharaons.

MOÏSE, prince d’Egypte                                                                             15 EUROS

 

C’est parce que la Bible parle des chars égyptiens et qu’en 1978 une équipe de plongeurs dirigée par Ron Wyatt’s a découvert un certain nombre de roues immergées dans le golfe d’Aquaba depuis 34 siècles que nous avons ré-ouvert le dossier de l’Exode.

 Si les dates proposées pour la fuite d’Egypte par les Hébreux importent peu sur un plan historique, elles prennent tout leur sens quant à l’identité de Moïse qui, avant d’être le guide de tout un peuple fut, toujours selon la Bible, un Prince à la cour de Pharaon.

En comparant les dates et les évènements consignés dans les annales égyptiennes, nous avons trouvé la trace d’un homme dont le profil est identique à celui de Moïse. Celui-ci fut un grand général de l’armée avant de s’investir à la cour et de devenir le premier conseiller de Pharaon. Tout comme Moïse, il disparaît subitement de la scène politique à l’âge de 40 ans, et ses magnifiques tombeaux restèrent inachevés.

RAMSES III, le temple deMEDINET ABOU                                                     30 EUROS

 

De nombreux pharaons ont marqué l’histoire de l’Egypte Ramses III fut l’un de ceux là. Dernier Grand bâtisseur du Nouvel Empire, il restaura de nombreux temples et en édifia également de très intéressants, tel celui de Medinet Abou

 Le papyrus Harris, conservé au British Muséum de Londres, ainsi que ne nombreuses inscriptions funéraires gravées sur les murs de son « temple des Millions d’Années » attestent de la puissance de ce roi.

Issu d’une famille de militaires originaire du delta oriental, il dut rétablir l’autorité de la monarchie sur l’ensemble de l’Egypte et se consacrer à la restauration du culte et d’une vie sociale civilisée.

La fin de sa vie fut marquée par une tentative de coup d’état, qu’il est d’usage de désigner sous le nom de «conspiration du harem ».

Malgré l’œuvre immense qu’il avait accomplie, Ramsès III fut dans les faits le dernier grand souverain du Nouvel Empire.

 LA NUBIE, sauvetage des temples menacés par la montée des eaux           30 EUROS

 

Après vingt années d’étroite coopération entre l’Unesco et les différents États membres assistant les Gouvernements égyptien et soudanais, dans l’exécution des fouilles envisagées en Nubie et dans les travaux destinés au transfert, hors de la zone d’inondation, des monuments menacés par la montée des eaux en amont du Haut Barrage d’Assouan (en particulier les temples d’Abou Simbel et de l’île de Philaë), le sauvetage d’un nombre considérable de temples a pu être réalisé.

 Cet ouvrage tend à rassembler l’ensemble des éléments constitutifs de ces opérations dont le but humanitaire incontestable s’accompagnait d’un très vif intérêt pour l’archéologie dans cette région du monde jusqu’alors très peu exploitée. Certains de ces temples durent être démontés pour être déplacés sur plusieurs kilomètres. D’autres nécessitèrent des moyens techniques inédits et une mise en œuvre très minutieuse. Dans la majorité des cas, la pierre calcaire et friable dût être renforcée par des résines avant d’être remise en place.

LES RITES FUNERAIRES, la tombe de RAMOSE                                            25 EUROS

 

Ramose, Premier personnage du royaume après le pharaon, devenu Vizir dans les toutes dernières années de règne d’Aménophis III, conserva son office sous le règne d’Aménophis IV qui va changer de nom, de dieu et de capitale pour devenir Akhenaton.

Sa tombe creusée dans le calcaire fin de la Vallée des Nobles est un chef d’œuvre architectural de la période pré-amarnienne. Elle informe image après image, du déroulement des rites funéraires de son époque charnière entre le culte officiel des prêtres d’Amon, et celui, novateur, d’Aménophis IV, qui va restaurer celui d’Aton symbolisé par la manifestation solaire, et déplacer durant vingt année sa capitale en moyenne Egypte et qu’il nommera « Akhet Aton ».

SETY 1er, les temples sacrés d’ABYDOS et de THEBES                                40 EUROS

Célèbre dans l’antiquité pour avoir abrité le tombeau d’Osiris, Abydos était la ville sainte la plus sacrée de l’Egypte pharaonique, et le premier site connu de pèlerinage. C’était la Jérusalem du Monde Antique, où tous ceux qui en avaient la possibilité, vinrent y édifier, soit un tombeau pour leur dernière demeure, soit un cénotaphe, pour être sous la protection du Dieu des morts. De grands pharaons y construisirent de superbes temples aujourd’hui en ruines, tels Ramsès II, Djoser ou Kheops, mais aucun ne pu rivaliser avec celui que Sety 1er fit bâtir en l’honneur du bien-aimé dieu Osiris.

Aujourd’hui, les touristes qui visitent l’Egypte et s’arrêtent à Abydos, ne viennent pas pour prier Osiris. Ils viennent pour admirer le fantastique travail des artistes du Nouvel Empire et s’étonner de l’habileté patiente de ces hommes anonymes dont les mains nous ont transmis le legs Les pèlerins tardifs visitant les sanctuaires d’Abydos sentiront peut être tout le poids de leur propre patrimoine culturel dans ces témoignages si vivants gravés dans la pierre de ces édifices sacrés.

LA NECROPOLE DE BENI HASSAN                                                               25 EUROS

En cours de réédition.

HISTOIRE ANCIENNE DES PEUPLES DE L'ORIENT CLASSIQUE (LIVRE 1)          30 EUROS

En cours de réédition.

HISTOIRE ANCIENNE DES PEUPLES DE L'ORIENT CLASSIQUE (LIVRE 2)           30 EUROS

En cours de réédition.

MEMPHIS, CAPITALE DE L'ANCIEN EMPIRE EGYPTIEN                                    25 EUROS

En cours de réédition.

HOREMHEB, DERNIER PHARAON DE LA XVIIIE DYNASTIE                               25 EUROS

En cours de réédition.

L'ARCHEOLOGIE EGYPTIENNE (MASPERO)                                                   30 EUROS

 

Né de parents italiens, il manifeste dès sa prime jeunesse des prédispositions pour les langues orientales et traduit le texte de la « stèle de Napata », rapportée par Auguste Mariette.

Au début de 1886, Maspero entame les travaux de désensablement du Sphinx de Gizeh, tandis que quatre habitants de Gournah, fouillant à Deir el-Médineh, trouvent un puits d’accès à une tombe ; Maspero pénètre dans le tombeau de Sennedjem, un fonctionnaire ramesside. Les découvertes sont acheminées vers le musée de Boulaq, devenu bien trop exigu pour les richesses archéologiques qui s’y amoncelaient. Maspero avait déjà soumis un projet pour que le musée soit transféré au Caire. Il quitte l'Égypte pour n'y revenir qu'en 1899. Il dirige le déménagement du musée égyptologique en 1902 — c'est la création du musée égyptien du Caire. L’inauguration officielle a lieu en novembre 1903.

Alors qu’il avait été nommé secrétaire perpétuel de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, Maspero continuait d’étudier à Paris, et, le 30 juin 1916, il assiste à une séance. Il s’apprêtait à prendre la parole, lorsqu’il prie l’assistance de l’excuser et se rassoit. Victime d’un malaise, il meurt sur son banc. Sur sa tombe est gravé Ma spero (Mais j’espère).

DIVERS

HISTOIRE DES CROISADES                                                                         40 EUROS

 

A une époque où régnaient l’anarchie et la misère sociale, il fallait absolument rétablir l’ordre, et seule l’autorité monarchique semblait encore pouvoir garantir la paix civile. Il fallait occuper cette noblesse turbulente qui, peu à peu avait perdu son esprit chevaleresque, en lui donnant un nouvel idéal et des objectifs valorisants. Aussi, l’histoire renouvelée des hommes et des peuples, archivée et étudiée dans le secret des monastères, a très bien pu enseigner les sages qui en tirèrent des leçons.

Prêcher une croisade contre les sarrasins qui avaient eu l'audace de maltraiter quelques Chrétiens à Jérusalem, était un prétexte et permettait de décongestionner une économie nationale compromise par des conflits territoriaux entre le Roi et des vassaux qui contestaient son autorité. C'était donner un but glorieux à une chevalerie rêvant de conquête et permettre à l'église qui avait perdu de son influence spirituelle de récupérer celle d'autrefois.

Pour des raisons de politique intérieure, et de sauvegarde de la chrétienté, les représentants de l’Eglise romaine, ne se sont-ils pas inspirés de l’expérience réussie du prophète Mohamed qui, quelques siècles plus tôt, alors que les musulmans s’opposaient entre tribus dans des guerres fratricides, réunifia les Arabes en prêchant la guerre sainte?

 

A PARAÏTRE:

LA DYNASTIE DES PTOLEMEE                                                                      30 EUROS

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